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Un poème que vous avez lu

Sam Juil 25, 2009 4:00 pm

 
Il pleure dans mon coeur

Il pleure dans mon coeur
Comme il pleut sur la ville ;
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon coeur ?

Ô bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits !
Pour un coeur qui s'ennuie,
Ô le chant de la pluie !

Il pleure sans raison
Dans ce coeur qui s'écoeure.
Quoi ! nulle trahison ?...
Ce deuil est sans raison.

C'est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi
Sans amour et sans haine
Mon coeur a tant de peine !


Il pleure dans mon coeur
Paul Verlaine

Un poème que vous avez lu

Mar Août 04, 2009 4:58 am


J’ai lu ce poème

Je n’ai que…
Je n’ai que mes mots d’amours à t’offrir
Comme une douce vapeur d’élixir
Pénétrant durablement dans ta tête
Et pourtant je ne suis guère poète.

Je n’ai que mes rêves à te donner
Comme un demain face à l’éternité
Un voyage vers mes mers passionnelles
Sans fausse promesse, ni bagatelle.

Je n’ai pour t’émerveiller que mon monde
La conquête de mes terres fécondes
Je veux que tu sois mon conquistador
Celui qui découvre tous mes trésors.

Je n’ai pour te guider que mon étoile
Celle où tu poseras tes grandes voiles
Le destin à la croisée des chemins
A deux écrire une histoire sans faim

Un poème que vous avez lu

Jeu Août 06, 2009 5:13 am

LE MARCHé                                                 
Sur la petite place, au lever de l;aurore,                           
Le marché rit joyeux, bruyant, multicolore,                       
Pêle-mêle étalant sur ses tréteaux boiteux                        
Ses fromages, ses fruits, son miel, ses paniers d;oeufs      
Et, sur la dalle où coule une eau toujours nouvelle,         
Ses poissons d;argent clair qu;une âpre odeur révèle…             

  

Un poème que vous avez lu

Sam Mai 29, 2010 2:07 am

 
Le poème marin


Dans le port de tes yeux;
Il pleut une clarté sonore.
Des soleils y sont pris de vertige
Et des voiles…
y tracent vers l’absolu leur voie.

Dans le port de tes yeux;
S’ouvre une fenêtre sur la mer.
Au loin, de grands oiseaux y flottent
En quête d’îles sans noms.

Dans le port de tes yeux;
Tombe la neige en plein été
De lourds vaisseaux chargés de turquoise,
Sans faire naufrage, y font sombrer la mer.

Dans le port de tes yeux;
Je cours sur les rochers comme un enfant,
Hument l’odeur de la mer
Fourbu comme un oiseau, de retour.

Dans le port de tes yeux;
Rêvant de mer  et d’embarquement.
Je pêche des millions d’étoiles
Des colliers de perle & de lys.

Dans le port de tes yeux
Parlent les pierres dans la nuit ;
Dans  le livre scellé de tes yeux
Qui donc a mis tant de vers ?

Ah ! Si je pouvais être marin,
Si l’on pouvait me donner un bateau
Chaque soir, je planterais mes voiles
Dans le port de tes yeux…




Nizar Qabbani

Un poème que vous avez lu

Sam Mai 29, 2010 10:56 pm

Merveilleux amour

Une plage et des palmiers,
quoi de mieux pour commencer la journée,
et être dans les bras,
de l'amour qui est là.
Un séjour merveilleux,
c'est si grand et joyeux,
un merveilleux amour,
qui se vit tous les jours,
au bord d'une plage,
avec les coquillages,
voir le soleil se lever,
et s'emballer,
simplement d'amour,
et d'eau pure chaque jour.
La plage et ses palmiers,
le sable fin et cet amour entier,
c'est comme le paradis
dans cette simple vie.
La plage est calme,
l'eau est claire et transparente,
et elle est tellement charmante,
cette femme amoureuse,
que l'on veut heureuse.
Plonger dans l'eau,
avec les dauphins,
à deux c'est si beau,
c'est si grand et haut,
sur cette île paradisiaque,
avec cette plage,
et vivre le merveilleux amour.

Un poème que vous avez lu

Sam Juin 19, 2010 2:55 am


L'enfant de Gaza



Quelque chose a claqué

Au milieu du printemps

Le chien est lâché

Sur le champ

À l'abandon.

Des ailes s'affolent

Sur les toits silencieux

Des oiseaux s'envolent

La peur dans les cieux.

Un trait invisible

A bord de la mort

Atteint fort sa cible

Un enfant s'endort

Sur le froid du carreau

Sans comprendre pourquoi

La nuit est venue si tôt.

Maintenant l'enfant dort

Sans aucun ronflement

Sans le moindre remords

Sans aucun tiraillement

Sans soulever le corps

Sans aucun tressaillement

L'enfer à dix ans.

L'oreille en feu

Ainsi que la conscience

Par pas de deux

Enfin je m'avance

Humides les yeux

Du regard ténébreux

De la maudite enfance.

A genoux sur l'innocence

Je dégaine mes larmes

Au milieu du silence

Au milieu de tous mes mots

Accourus sans vacarme

Pour dire la malchance

De nos enfants en drame

Sans bulletins de naissance

Et sans aucune arme.

Juste cette insouciance

Qui m'explore et me désarme.

L'enfant n'est plus qu'un corps

Mais ses yeux parlaient encore

Ses cheveux un peu au vent

Se posaient la question

Le pourquoi de son sort.

De sa bouche décousue

Un message fort

S'enfuyait avec la vie

Sur un ruisseau de mort.

D'un geste lent et pur

Ma main ferme son sourire

En ouvrant la déchirure

De mon coeur en délire

Où s'arrête le temps

Qui n'a plus de futur.

J'entends le murmure

De mon âme au vent

L'avenir moins sûr

De moins de filles

De peu de garçons.

Alors c'est en rampant

Le corps à bout de bras

Vers cet homme différent

D'entre les vient et les va

Et sorti soudain des rangs

Cet homme en tenue de combat

À godasses pleines de sang

Je lui enfonce mes yeux dans le tas

Pour l'amour des autres enfants
.

Un poème que vous avez lu

Ven Avr 01, 2011 3:32 am

 
Sans toi je ne suis rien

Avec toi je suis si bien

Nous serions des rois
...
Si tu étais là près de moi

Tous ces jours loin de toi

Où dans mon lit il fait froid

Il me manque tes bras

J'ai faim de toi

Envie de rien sauf de toi

Nous deux sur la plage

Entre sable fin et coquillages

Sous un ciel étoilé

Une belle nuit d'été

Il faudrait se laisser aller

Sans rien se refuser

Rester une nuit à rêver

Instant inoubliable à graver

En désirant la prochaine fois

Ne plus rester loin de toi
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