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الكاتب رسالة
  • عنوان المشاركة: ممكن مساعدة: ب رواية الطاعون؟؟..
مرسل: السبت نيسان 11, 2009 8:23 م 
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:: أنثى ::


غير متصل
Salut chères amis
je fait une analyse sur l'incipit  de la peste d'Albert Camus ….. et j'hésite entre l'auteur (Camus) et le narrateur anonyme (on va voir que le narrateur est le docteur Rieux mais après l'incipit) qui est le narrateur entre eux???
Alors voila, j'ai besoin de votre aide…. Je remarque l'utilisation de ( Notre; notre petite ville, nos concitoyens, notre cité, notre population), cela indique que le narrateur est un personnage dans cette chronique …alors c'est Rieux… mais one remarque que Camus a utilisé 3e personne au singulier (n'aurait)   dans la phrase: { Du reste, le narrateur ,qu'on connaîtra toujours  à temps, n'aurait guère de titre …..}  
Et après , Camus commence page 15 { le matin du 16 avril, le docteur Bernard Rieux sortit de son cabinet ……} , alors , qui est le narrateur dans l'incipit????
C'est Camus  ou on dit c'est anonyme????
  J'ai aussi une question:
* j'ai vu que la focalisation est externe, c'est vrai????


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  • عنوان المشاركة: ممكن مساعدة: ب رواية الطاعون؟؟..
مرسل: السبت نيسان 11, 2009 8:26 م 
آرتيني نشيط
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:: أنثى ::


غير متصل
Les curieux événements qui font le sujet de cette
chronique se sont produits en 194., à Oran. De l'avis
général, ils n'y étaient pas à leur place, sortant un peu de
l'ordinaire. A première vue, Oran est, en effet, une ville
ordinaire et rien de plus qu'une préfecture française de la
côte algérienne.
La cité elle-même, on doit l'avouer, est laide. D'aspect
tranquille, il faut quelque temps pour apercevoir ce qui la
rend différente de tant d'autres villes commerçantes, sous
toutes les latitudes. Comment faire imaginer, par exemple,
une ville sans pigeons, sans arbres et sans jardins, où
l'on ne rencontre ni battements d'ailes ni froissements de
feuilles, un lieu neutre pour tout dire ? Le changement des
saisons ne s'y lit que dans le ciel. Le printemps s'annonce
seulement par la qualité de l'air ou par les corbeilles de
fleurs que des petits vendeurs ramènent des banlieues;
c'est un printemps qu'on vend sur les marchés. Pendant
l'été, le soleil incendie les maisons trop sèches et couvre
les murs d'une cendre grise ; on ne peut plus vivre alors
que dans l'ombre des volets clos. En automne, c'est, au
contraire, un déluge de boue. Les beaux jours viennent
seulement en hiver.
Une manière commode de faire la connaissance d'une
ville est de chercher comment on y travaille, comment on y
aime et comment on y meurt. Dans notre petite ville, est ce
l'effet du climat, tout cela se fait ensemble, du même air
11

frénétique et absent. C'est-à-dire qu'on s'y ennuie et qu'on
s'y applique à prendre des habitudes. Nos concitoyens
travaillent beaucoup, mais toujours pour s'enrichir. Ils
s'intéressent surtout au commerce et ils s'occupent
d'abord, selon leur expression, de faire des affaires.
Naturellement ils ont du goût aussi pour les joies simples,
ils aiment les femmes, le cinéma et les bains de mer. Mais,
très raisonnablement, ils réservent ces plaisirs pour le
samedi soir et le dimanche, essayant, les autres jours de la
semaine, de gagner beaucoup d'argent. Le soir, lorsqu'ils
quittent leurs bureaux, ils se réunissent à heure fixe dans
les cafés, ils se promènent sur le même boulevard ou bien
ils se mettent à leurs balcons. Les désirs des plus jeunes
sont violents et brefs, tandis que les vices des plus âgés ne
dépassent pas les associations de boulomanes, les banquets
des amicales et les cercles où l'on joue gros jeu sur le
hasard des cartes.
On dira sans doute que cela n'est pas particulier à notre
ville et qu'en somme tous nos contemporains sont ainsi.
Sans doute, rien n'est plus naturel, aujourd'hui, que de voir
des gens travailler du matin au soir et choisir ensuite de
perdre aux cartes, au café, et en bavardages, le temps qui
leur reste pour vivre. Mais il est des villes et des pays où les
gens ont, de temps en temps, le soupçon d'autre chose. En
général, cela ne change pas leur vie. Seulement, il y a eu le
soupçon et c'est toujours cela de gagné. Oran, au contraire,
est apparemment une ville sans soupçons, c'est-à-dire une
ville tout à fait moderne. Il n'est pas nécessaire, en
conséquence, de préciser la façon dont on s'aime chez
nous. Les hommes et les femmes, ou bien se dévorent
rapidement dans ce qu'on appelle l'acte d'amour, ou bien
s'engagent dans une longue habitude à deux. Entre ces
extrêmes, il n'y a pas souvent de milieu. Cela non plus n'est
pas original. A Oran comme ailleurs, faute de temps et de
réflexion, on est bien obligé de s'aimer sans le savoir.
Ce qui est plus original dans notre ville est la difficulté
qu'on peut y trouver à mourir. Difficulté, d'ailleurs, n'est
pas le bon mot et il serait plus juste de parler d'inconfort.
Ce n'est jamais agréable d'être malade, mais il y a des villes
et des pays qui vous soutiennent dans la maladie, où l'on
peut, en quelque sorte, se laisser aller. Un malade a besoin
de douceur, il aime à s'appuyer sur quelque chose, c'est
bien naturel. Mais à Oran, les excès du climat, l'importance
des affaires qu'on y traite, l'insignifiance du décor, la
rapidité du crépuscule et la qualité des plaisirs, tout
demande la bonne santé. Un malade s'y trouve bien seul.
Qu'on pense alors à celui qui va mourir, pris au piège
derrière des centaines de murs crépitants de chaleur,
pendant qu'à la même minute, toute une population, au
téléphone ou dans les cafés, parle de traites, de connaissements
et d'escompte. On comprendra ce qu'il peut y avoir
d'inconfortable dans la mort, même moderne, lorsqu'elle
survient ainsi dans un lieu sec.
Ces quelques indications donnent peut-être une idée
suffisante de notre cité. Au demeurant, on ne doit rien
exagérer. Ce qu'il fallait souligner, c'est l'aspect banal de la
ville et de la vie. Mais on passe ses journées sans difficultés
aussitôt qu'on a des habitudes. Du moment que notre ville
favorise justement les habitudes, on peut dire que tout est
pour le mieux. Sous cet angle, sans doute, la vie n'est pas
très passionnante. Du moins, on ne connaît pas chez nous
le désordre. Et notre population franche, sympathique et
active, a toujours provoqué chez le voyageur une estime
raisonnable. Cette cité sans pittoresque, sans végétation et
sans âme finit par sembler reposante, on s'y endort enfin.
Mais il est juste d'ajouter qu'elle s'est greffée sur un paysage
sans égal, au milieu d'un plateau nu, entouré de collines
lumineuses, devant une baie au dessin parfait. On peut
seulement regretter qu'elle se soit construite en tournant le
dos à cette baie et que, partant, il soit impossible d'apercevoir
la mer qu'il faut toujours aller chercher.
Arrivé là, on admettra sans peine que rien ne pouvait
faire espérer à nos concitoyens les incidents qui se produisirent
au printemps de cette année-là et qui furent, nous le
comprîmes ensuite, comme les premiers signes de la série
des graves événements dont on s'est proposé de faire ici la
chronique. Ces faits paraîtront bien naturels à certains et, à
d'autres, invraisemblables au contraire. Mais, après tout,
12 13
un chroniqueur ne peut tenir compte de ces contradictions.
Sa tâche est seulement de dire : « Ceci est arrivé »,
lorsqu'il sait que ceci est, en effet, arrivé, que ceci a
intéressé la vie de tout un peuple, et qu'il y a donc des
milliers de témoins qui estimeront dans leur coeur la vérité
de ce qu'il dit.
Du reste, le narrateur, qu'on connaîtra toujours à temps,
n'aurait guère de titre à faire valoir dans une entreprise de
ce genre si le hasard ne l'avait mis à même de recueillir un
certain nombre de dépositions et si la force des choses ne
l'avait mêlé à tout ce qu'il prétend relater. C'est ce qui
l'autorise à faire oeuvre d'historien. Bien entendu, un
historien, même s'il est un amateur, a toujours des
documents. Le narrateur de cette histoire a donc les siens :
son témoignage d'abord, celui des autres ensuite, puisque,
par son rôle, il fut amené à recueillir les confidences de tous
les personnages de cette chronique, et, en dernier lieu, les
textes qui finirent par tomber entre ses mains. Il se
propose d'y puiser quand il le jugera bon et de les utiliser
comme il lui plaira. Il se propose encore... Mais il est peutêtre
temps de laisser les commentaires et les précautions de
langage pour en venir au récit lui-même. La relation des
premières journées demande quelque minutie.

Ici l'incipit est finit


Le matin du 16 avril, le docteur Bernard Rieux sortit de
son cabinet et buta sur un rat mort, au milieu du palier. Sur
le moment, il écarta la bête sans y prendre garde et
descendit l'escalier. Mais, arrivé dans la rue, la pensée lui

*1  *1


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مرسل: السبت نيسان 11, 2009 10:47 م 
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يوسين 9889,  
comme j'ai déjà appris ,le narrateur est rieux qui est lui-même Camus,et tu vas découvrir ça à la fin du roman car les évenement sont réels

sois sure que camus est Rieu :idea:
la focalisation est extern  mais quelque fois Zero,car ici le narateur sait tout et il y a bp de discriptions  
 je vais faire un retour aux conférences ,car ça fait longtemps que je nai pas lu ça
*1c'est vraiment très interssesant chère amie *1 *ممم
je vais assurer *1

_________________
التوقيع حجري الكريم هو الصوّان، كل ضربة تجعله يطلق الشرر مثل القلب الحي. يدهشني انه حينما يشتم الناس انساناً يتهمونه بأن قلبه مثل الصوان. ليت قلوب الناس كالصوان تضيء كل ما يحتك بها.


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مرسل: السبت نيسان 11, 2009 11:57 م 
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يوسين 9889,  
Je te félicite chère amie de nous avoir participé vos idées… Mais cela ne signifie que je suis tout d’accord  *hh avec toi.
Car la focalisation Zéro concerne une présence flagrante de l’écrivain dans son œuvre…  il s’agit d’une vision de Caméra & d’un narrateur Omniscient d’après la définition de la focalisation zéro.
Mais dans le cas de ce chronique ; on remarque comment Camus nous montre les évènements  à travers sa fiction qui est Ici le Dr. Rieux… Il s’agit ici  & toujours nous parlons dans la Peste d’un Narrateur Protagoniste en cachant sa présence derrière ses personnages surtout derrière Dr. Rieux où Camus … Il s’agit ici d’un Narrateur Intra diégétique ; c’est quelqu’un qui  a une présence fictive à l’intérieure de ses personnages (Rieux) où il  nous raconte les évènements  par Rieux et donc à l’intérieur de la diégèse.
*sla  *ورود


Widad,  
Chère amie, dans le cas de chronique… je pense pas qu’il s’agit d’une focalisation *hh … il s’agit d’une objectivité liée à la présence de l'écrivain dans l'ensemble de son rorman (ou dans la diégèse) .
Ma vision concerne l’ensemble :idea:  de La Peste … Mais si on veut étudier des passages limités comme celle-ci de Yossine on peut découvrir des focalisations.

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bonjour
tout d;abord il faut savoir que la narration de la peste est assumée par un personnage - narrateur c;est le docteur RIEUX; secndé d;un co- narrateur c;est JEAN TARROU

mais les deux narrateurs n;ont pas la même  fonction; ni la même attitude envers le reçit .

le premier narrateur vise à présnter les personnages ; les évènements avec une apparente objectivité; il dispose d;une autonomie presque complète ; il fait intervenir le second narrateur occasionnellement

je pense que le point de vue de narrateur est objectif car il s;agit d;une chronique.
il a utilisé les prenoms possessifs( nos concitoyens ) pour rester objectif puisqu;il est le porte - parole de personnages

je pense qu;il y a un narrateur interne qui se relève à la fn de roman il décrit tout avec une grande objectivité; ne juge pas; il observe le monde qu;il a céé
donc;  le point de vue dans le roman est tout à fait objectif


*1

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*plz Merci beaucoup a tous ceux qui me répondront
*plz


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مرسل: الأحد نيسان 12, 2009 9:37 م 
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:: أنثى ::


غير متصل
oh c'est des super idées !!!! Merci beaucoup !!! c'est magnifique je suis super contente !!!

Merci Amerb >>>pour me rappeller qu'il est un narrateur
Intra diégétique, c'est tres important......

Merci bp mes amis
....  *ورود  *ورود  *ورود


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مرسل: الأربعاء نيسان 15, 2009 11:39 م 
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Albert Camus
né le 7 novembre 1913 à Mondovi en Algérie et mort le 4 janvier 1960 à Villeblevin dans l'Yonne, est un écrivain, dramaturge et philosophe français.
Il a développé dans son œuvre très diverse un humanisme fondé sur la prise de conscience de l'absurdité de la condition humaine. Il a reçu le prix Nobel de littérature en 1957.

Biographie
Lucien Auguste Camus, père d'Albert, est né en 1885 à Ouled-Fayet dans le département d'Alger et descend des premiers arrivants français en Algérie. Un grand-père venait du bordelais, un bisaïeul d'Ardèche mais la famille secroir d'origine alsacienne. Lucien Camus travaille comme caviste dans un domaine viticole, près de Mondovi, dans le département de Constantine, pour un négociant de vin d'Alger. Il épouse Catherine Hélène Sintès en novembre 1910. Trois mois plus tard, en 1911, naît leur fils aîné Lucien Jean Étienne et en novembre 1913, leur second fils, Albert. Lucien Auguste Camus est mobilisé en septembre 1914. Blessé à la bataille de la Marne et évacué, il meurt le 11 octobre à l'hôpital militaire de Saint-Brieuc le 17 octobre 1914. De son père, Camus ne connaîtra que quelques photographies et une anecdote significative : son dégoût devant le spectacle d'une exécution capitale. Sa mère, d'origine minorcaine, est en partie sourde, ne sait ni lire ni écrire, sauf sur les lèvres si on lui parle de face.Elle s'installe avec ses enfants chez sa mère, rue de Lyon à Belcourt, un quartier populaire d'Alger.

Albert fait ses études dans cette ville, encouragé par ses professeurs dont Jean Grenier - qui lui fera découvrir Nietzsche - et, auparavant l'instituteur Louis Germain qui fera en sorte qu'il puisse aller au Lycée. Il gardera une grande reconnaissance à celui-ci et lui dédiera son discours de prix Nobel. Il déclare dans celui-ci un mot qui restera célebre : « Ma patrie, c'est la langue française. »

En 1935, il commence l'écriture de L'Envers et l'Endroit, qui sera publié deux ans plus tard par Edmond Charlot. À Alger. Il fonde le Théâtre du Travail, qu'il remplace en 1937 par le Théâtre de l'Équipe. Dans le même temps il quitte le parti communiste, auquel il avait adhéré deux ans plus tôt. Il entre au journal Alger Républicain, organe du Front populaire, créé par Pascal Pia. Son enquête Misère de la Kabylie aura une action retentissante. En 1940, le Gouvernement Général de l'Algérie interdit le journal. Cette même année, il se marie à Francine Faure. Ils s'installent à Paris et travaille comme secrétaire de rédaction à Paris-Soir. C'est durant cette période qu'il fait paraître le roman L'Étranger (1942) et l'essai Le Mythe de Sisyphe (1942) dans lesquels il expose sa philosophie. Selon sa propre classification, ces œuvres appartiennent au « cycle de l'absurde » – cycle qu'il complètera par les pièces de théâtre Le Malentendu et Caligula (1941). En 1943, il est lecteur chez Gallimard et prend la direction de Combat lorsque Pascal Pia est appelé à d'autres fonctions dans la Résistance. En 1944, il rencontre Jean-Paul Sartre, avec qui il se lie d'amitié. Le 8 août 1945, il est le seul intellectuel occidental à dénoncer l'usage de la bombe atomique deux jours après l'attaque sur Hiroshima dans un éditorial resté célèbre, dans Combat. En 1946, Camus se lie d'amitié avec René Char.

En 1951, il est cité comme témoin par la défense lors des procès à huis-clos des membres de l'Organisation spéciale du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD) de Messali Hadj, où il écrit une lettre requérant la « clémence » des juges en raison des soupçons de torture utilisés pour extorquer des aveux .

En 1956, à Alger, il lance son « Appel pour la trêve civile », alors que dehors, on hurle des menaces de mort. Il a été méconnu de son vivant par ses compatriotes, les Pieds-Noirs en Algérie et, après l'indépendance, par les Algériens qui lui ont reproché de ne pas avoir milité pour cette indépendance. Toujours en 1956, il publie La Chute, livre pessimiste dans lequel il s'en prend à l'existentialisme [réf. nécessaire] sans pour autant s'épargner lui-même. C'est un an plus tard, en 1957, qu'il reçoit le prix Nobel de littérature. Interrogé à Stockholm par un étudiant musulman originaire d'Algérie, sur le caractère juste de la lutte pour l'indépendance menée par le F.L.N. en dépit des attentats terroristes frappant les populations civiles, il répondit clairement : « Si j'avais à choisir entre la justice et ma mère, je choisirais encore ma mère. » Cette phrase, souvent déformée, lui sera souvent reproché. Il suffit pourtant de rappeler d'une part que Camus vénérait sa mère, d'autre part que celle-ci vivait alors à Alger dans un quartier très populaire particulièrement exposé aux risques d'attentats.

Il écrivit alors (19 novembre 1957) une lettre à son professeur d'antan, Monsieur Germain :

« Cher Monsieur Germain,
J’ai laissé s’éteindre un peu le bruit qui m’a entouré tous ces jours-ci avant de venir vous parler de tout mon cœur. On vient de me faire un bien trop grand honneur (Camus venait d’apprendre que le prix Nobel de littérature lui avait été décerné), que je n’ai ni recherché ni sollicité. Mais quand j’en ai appris la nouvelle, ma première pensée, après ma mère, a été pour vous. Sans vous, sans cette main affectueuse que vous avez tendue au petit enfant pauvre que j’étais, sans votre enseignement, et votre exemple, rien de tout cela ne serait arrivé. Je ne me fais pas un monde de cette sorte d’honneur. Mais celui-là est du moins une occasion pour vous dire ce que vous avez été, et êtes toujours pour moi, et pour vous assurer que vos efforts, votre travail et le cœur généreux que vous y mettiez sont toujours vivants chez un de vos petits écoliers qui, malgré l’âge, n’a pas cessé d’être votre reconnaissant élève. Je vous embrasse de toutes mes forces ».
Le 4 janvier 1960, au Petit-Villeblevin, dans l'Yonne, Albert Camus trouve la mort dans un accident de circulation à bord d'une Facel Vega FV3 conduite par son ami Michel Gallimard, le neveu de l'éditeur Gaston. La voiture quitte la route et percute un arbre qui la borde. Les journaux de l'époque évoquent une vitesse excessive (130 km/h), un malaise du conducteur ou l'éclatement d'un pneu, mais René Étiemble affirme : « J'ai longtemps enquêté et j'avais les preuves que cette Facel-Vega était un cercueil. J'ai cherché en vain un journal qui veuille publier mon article… »

Albert Camus est enterré à Lourmarin, dans le Vaucluse - où il avait acheté une maison dans la région que lui avait fait découvrir son ami le poète René Char. En marge des courants philosophiques. Il s'est opposé au christianisme, au marxisme et à l'existentialisme. Il n'a cessé de lutter contre toutes les idéologies et les abstractions qui détournent de l'humain. En ce sens, il incarne une des plus hautes consciences morales du XXe siècle - l'humanisme de ses écrits ayant été forgé dans l'expérience des pires moments de l'espèce humaine.

Philosophie

Une question, l'absurde
« L'absurde naît de cette confrontation entre l'appel humain et le silence déraisonnable du monde.  ». Dans cette phrase est concentrée la puissance d’un conflit, d’une confrontation qui supporte et emporte l’œuvre de Camus. Deux forces qui s’opposent : l’appel humain à connaître sa raison d’être et l’absence de réponse du milieu où il se trouve. L’homme vivant dans un monde dont il ne comprend pas le sens, dont il ignore tout, jusqu’à sa raison d’être.

L’appel humain, c’est la quête d’une cohérence, or pour Camus il n’y a pas de réponse à cette demande de sens. Tout au moins n’y a-t-il pas de réponse satisfaisante, car la seule qui pourrait satisfaire l’écrivain devrait avoir une dimension humaine : « Je ne puis comprendre qu’en termes humains. » . Ainsi les religions qui définissent nos origines, qui créent du sens, qui posent un cadre, n’offrent pas de réponse pour l’homme absurde : « Je ne sais pas si ce monde a un sens qui le dépasse. Mais je sais que je ne connais pas ce sens et qu’il m’est impossible pour le moment de le connaître. Que signifie pour moi une signification hors de ma condition? ». L'homme absurde n'accepte pas de perspectives divines. Il veut des réponses humaines.

L’absurde n’est pas un savoir, c’est un état acquis par la confrontation consciente de deux forces. Maintenir cet état demande une lucidité et nécessite un travail, l’absurde c’est la conscience toujours maintenue d’une « fracture entre le monde et mon esprit » écrit Camus dans Le Mythe de Sisyphe. Ainsi l’homme absurde doit s’obstiner à ne pas écouter les prophètes (c'est-à-dire avoir assez d’imagination pour ne pas croire aveuglément à leur représentation de l’enfer ou du paradis) et à ne faire intervenir que ce qui est certain, et si rien ne l’est, « ceci du moins est une certitude[6]. ».

L’homme absurde ne pourrait s’échapper de son état qu’en niant l’une des forces contradictoires qui le fait naître : trouver un sens à ce qui est ou faire taire l’appel humain. Or aucune de ces solutions n’est réalisable.

Une manière de donner du sens serait d’accepter les religions et les dieux. Or ces derniers n’ont pas d’emprise sur l’homme absurde. L’homme absurde se sent innocent, il ne veut faire que ce qu’il comprend et « pour un esprit absurde, la raison est vaine et il n’y a rien au-delà de la raison ».

Une autre manière de trouver du sens serait d’en injecter : faire des projets, établir des buts, et par là même croire que la vie puisse se diriger. Mais à nouveau « tout cela se trouve démenti d’une façon vertigineuse par l’absurdité d’une mort possible ». En effet, pour l’homme absurde il n’y a pas de futur, seul compte l’ici et le maintenant.

La première des deux forces contradictoires, à savoir le silence déraisonnable du monde ne peut donc être niée. Quant à l’autre force contradictoire permettant cette confrontation dont naît l’absurde, qui est l’appel humain, la seule manière de la faire taire serait le suicide. Mais ce dernier est exclu car à sa manière « le suicide résout l’absurde». Or l’absurde ne doit pas se résoudre. L’absurde est générateur d’une énergie. Et ce refus du suicide, c’est l’exaltation de la vie, la passion de l’homme absurde. Ce dernier n’abdique pas, il se révolte.

Une réponse, la révolte
Oui, il faut maintenir l’absurde, ne pas tenter de le résoudre, car l’absurde génère une puissance qui se réalise dans la révolte. La révolte, voici la manière de vivre l’absurde. La révolte c’est connaître notre destin fatal et néanmoins l’affronter, c’est l’intelligence aux prises avec le silence déraisonnable du monde, c’est le condamné à mort qui refuse le suicide. C’est pourquoi Camus écrit : « L’une des seules positions philosophiques cohérentes, c’est ainsi la révolte ».

La révolte c’est aussi s’offrir un énorme champ de possibilités d’actions. Car si l’homme absurde se prive d’une vie éternelle, il se libère des contraintes imposées par un improbable futur et y gagne en liberté d’action. Plus le futur se restreint et plus les possibilités d’actions « hic et nunc » sont grandes. Et ainsi l’homme absurde jouit d’une liberté profonde. L’homme absurde habite un monde dans lequel il doit accepter que « tout l’être s’emploie à ne rien achever », mais un monde dont il est le maître. Et à Camus, qui fait de Sisyphe le héros absurde, d'écrire : « Il faut imaginer Sisyphe heureux. »

Bien que Camus réfute les religions parce que « on n’y trouve aucune problématique réelle, toutes les réponses étant données en une fois », et qu'il n’accorde aucune importance au futur : « il n’y a pas de lendemain  », sa révolte n’en est pas pour autant amorale. « La solidarité des hommes se fonde sur le mouvement de révolte et celui-ci, à son tour, ne trouve de justification que dans cette complicité  ». Tout n’est pas permis dans la révolte, la pensée de Camus est humaniste, les hommes se révoltent contre la mort, contre l’injustice et tentent de « se retrouver dans la seule valeur qui puisse les sauver du nihilisme, la longue complicité des hommes aux prises avec leur destin ». En effet, Camus pose à la révolte de l’homme une condition : sa propre limite. La révolte de Camus n’est pas contre tous et contre tout. Et Camus d’écrire : « La fin justifie les moyens ? Cela est possible. Mais qui justifie la fin ? À cette question, que la pensée historique laisse pendante, la révolte répond : les moyens».

Généalogie
Père : Lucien, Auguste, Camus
Mère : Catherine Sintes
Grands-parents maternels : Estève Sintes ; Catalina Maria Cardona
Grands-parents paternels : Baptiste Jules Marius Camus ; Marie-Hortense Cormery
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Albert Camus naît en Algérie le 7 novembre 1913 dans un milieu modeste. Son père meurt l'année suivante. C'est donc auprès de sa mère, une femme silencieuse, qu'il grandit dans un quartier poulaire d'Alger, "à mi-distance de la misère et du soleil".

L’enfance de Camus est marquée par l’Algérie et la pauvreté. Boursier, il entreprend des études de philosophie, avant de se lancer dans le théâtre et le journalisme militant. Atteint de tuberculose, il ne peut se présenter au concours de l'agrégation. Mais la publication de L'L'Envers et l'Endroit (1937) et la rédaction d'un roman non publié, La Mort heureuse, marquent ses débuts en littérature. Camus quitte l'Algérie pour Paris en 1940.

Ses prises de position contre l’oppression coloniale font scandale, et La Révolte des Asturies, est interdite à Alger en 1936. En 1942, Jean Paulhan accepte de publier ce qui sera le premier succès de Camus, L'Etranger, histoire d’un homme qui « refuse de mentir, homme pauvre et nu, amoureux de soleil qui ne laisse pas d’ombre ». Son oeuvre est associée au mouvement de l'existentialisme et au sentiment de l'absurde.Le Mythe de Sisyphe (1942), et Caligula (1944) traitent également de ce thème. L'homme y est confronté à l’absurdité de la condition humaine. La Peste (1947), premier volet d’une trilogie sur la révolte, évoque le nazisme. La même année, Camus participe à la Résistance. il publie des articles dans le journal clandestin Combat qu'il va diriger après la libération de Paris en 1944.

En 1956, dans La Chute, un homme est témoin d’un drame, mais refuse d’intervenir : entre confession et accusation, l’écrivain « fait le procès de notre temps ». Il reçoit le Prix Nobel de littérature l'année suivante, avant de trouver la mort dans un accident de voiture en 1960.


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وهي باللغة العربية مشان اللي بيحب يزيد اطلاعو  :wink:

ألبير كامو - Albert Camus ، ولد يوم 7 نوفمبر 1913 بمدينة الذرعان بالجزائر و توفي 4 يناير 1960 . مؤلف و فيلسوف فرنسي. وواحد من النجوم الاجتماعيين لتيار الوجودية ( مع جين بول سارتر).

كامو كان ثاني اصغر حائز على جائزة نوبل.( بعد روديارد كبلنغ)، كما انه اصغر من مات من كل الحائزين على جائزة نوبل

نشأته
ولد كامو في الجزائر ابان الاحتلال الفرنسي لعائلة من المستوطنين الفرنسيين. كانت والدته تعود لأصول أسبانية، وتوفى والده في الحرب العالمية الاولى. عاش كامو في ظروف من الفقر والعوز في الجزائر.

اثناء دراسته الجامعية في الجزائر التقط كامو مرض السل واثر ذلك على نشاطاته الرياضية و الدراسية. عمل كامو خلال سني دراسته في اعمال يدوية بسيطة.

حصل على اجازته في الفلسفة عام 1935م، و في العام اللاحق قدم بحثه في الأفلاطونية الجديدة.

التحق كامو بالحزب الشيوعي الفرنسي عام 1934م، وذلك مساندة للوضع السياسي في اسبانيا (و الذي ادى إلى الحرب الأهلية الإسبانية) أكثر مما كان ايمانا بالماركسية–اللينينية.

في عام 1936م شارك كامو في نشاطات شيوعية جزائرية تنادي بألاستقلال، و لم يعجب ذلك رفاقه في الحزب الشيوعي الفرنسي الذين وصموه بالتروتسكية ، الامر الذي عزز انفصامه عن العقيدة الستالينية.

عمل بشكل متقطع في المسرح و الصحافة وقد كتب اثناء عمله الصحفي عن ظروف العرب السيئة الامر الذي كلفه وظيفته.

في الفترة الاولى من الحرب العالمية الثانية، كان البير كامو من دعاة السلم ، لكن فيما بعد ، وبالذات عندما اعدم النازيون جابرييل بيري، تبلور موقفه من المقاومة ضد الاحتلال النازي وانضم إلى خلية "الكفاح"، وعمل محررا لجريدة تحمل نفس الاسم. كان أحد المؤسيسن لجريدة الجزائر الجمهورية رفقت كتاب ياسين ولقد كان من طاقمها الصحفي .

في هذه الفترة ، و تحديدا في عام 1942م انتقل إلى بوردو، و انهى في هذه السنة بالذات أول مؤلفاته " الغريب ، وأسطورة سيزيف. في العام 1943 التقى بالفيلسوف المعروف جان بول سارتر في افتتاح مسرحية الذباب التي كتبها الأخير ، ونشأت بينهما صداقة عميقة نتيجة تشابه الأفكار بينهما وإعجاب كل منهما بالآخر الذي كان قبل اللقاء بسنوات وذلك من خلال قراءة كل منهما كتابات الآخر.

مع نهاية الحرب ، ظل كامو رئيسا لتحرير جريدة الكفاح ، إلى ان فقدت مغزاها النضالي و صارت مجرد جريدة تجارية ، فتركها عام 1947م ، وصار مقربا أكثر من دائرة سارتر و صار أهم اعضاء حاشية سارتر في جادة السان جرمان. كما انه قام بجولة في الولايات المتحدة و قدم عدة محاضرات عن الوجودية. ورغم انه حسب على اليسار السياسي الا ان انتقاداته المتكررة للستالينية اكسبته عداء الشيوعيين، وعزلته لاحقا حتى عن سارتر.

في عام 1949م عادت اليه اثار مرض السل وعزلته في مصح لمدة عامين. و في عام 1951م نشر كتابه التمرد الذي قدم فيه تحليللا فلسفيا للتمرد والثورة واعلن فيه رفضه الصريح للشيوعية، الامر الذي اغضب الكثير من زملائه وأدى إلى انفصاله النهائي عن سارتر. الاستقبال القاسي الذي استقبل فيه هذا الكتاب ادخلته في كآبة وعزلة، وبدأ، بدلا من الانتاج و التأليف، إلى ترجمة المسرحيات.

إنجازاته الفلسفية
أهم انجازات كامو الفلسفية كانت فكرة العبث أو اللا معقول :الفكرة الناتجة عن حاجتنا إلى الوضوح و المعني في عالم ملئ بظروف لا تقدم لا الوضوح و لا المعنى .و هي الفكرة التي ابدع في تقديمها في اسطورة سيزيف ، و في الكثير من اعماله الادبية. البعض يرى ان كامو لم يكن وجوديا بقدر ما كان عبثيا.

في عقد الخمسيات من القرن العشرين تفرغ كامو للعمل الانساني. في عام 1952 ، استقال من منصبه في منظمة اليونسكو احتجاجا على قبول الامم المتحدة لقبول عضوية أسبانيا و هي تحت حكم الجنرال فرانكو. كما ان انتماؤه لليسار لم يمنعه من انتقاد السوفييت للطريقة التي قمعت فيها انتفاضة العمال في برلين الشرقية عام 1953. كذلك انتقد نفس الامر في المجر في عام 1956.

الثورة الجزائرية التي اندلعت عام 1954 سببت لكامو حيرة نفسية امام معضلة اخلاقية. كان كامو يتصور امكانية حصول حكم ذاتي في الجزائر ، او حتى حصول العرب على فيدرالية خاصة بهم ، لكنه لم يتصور فكرة الاستقلال التام. كانت تلك الافكار مرفوضة من الجانبين ، لكن ذلك لم يمنعه من مساعدة السجناء الجزائريين – سرا- والذين كانوا يواجهون عقوبة الاعدام في السجون الفرنسية في الجزائر.

في الفترة بين 1955 و 1956 كتب لصحيفة الأكسبريس, وفي السنة اللاحقة حاز على جائزة نوبل في الأداب ، ليس من اجل كتابه ( السقطة) الذي صدر في السنة السبقة ، ولكن من اجل سلسلة مقالات كتبها وانتقد فيها عقوبة الاعدام.

وفاته
توفى كامو في حادث سيارة في الرابع من حزيران – 4 يونيو 1960 من السخرية أنه كان قد علق في أوائل حياته الادبية ، أن أكثر موتٍ عبثية يمكن تخيله هو الموت في حادث سيارة.

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مرسل: الخميس نيسان 16, 2009 1:18 ص 
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Merci cher ami d'enricher ce poste ...  *good  tu as donné un grand effort
Tu mérite tout notre respect
Vraiment, je suis  incapable d’exprimer mes sentiments & merci aussi à l’image «contemplation destinée vers 500  :mrgreen:  livres syriennes d’après ton expression »
*good  *Hi  *ورود

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